Maintenant, en vacance(s) !
Nous sommes habituellement pris et emportés par un flot de pensées, pour la plupart involontaires, qui sont source d'un état de fatigue mentale non reconnu et permanent. Personne d'autre que nous-même peut interrompre ce circuit. C'est à nous-même de nous ménager des temps de vacance intérieure durant la journée, une plage de paix à l'intérieur de soi. Cette paix est là dès que le brouhaha intérieur cesse. C'est l'esprit quand il est laissé dans son état naturel. Dès que les pensées s'éteignent, le passé et le futur s'effacent. Reste le présent ; notre conscience y est comme suspendue.
Dès lors que les pensées ont cessé, le penseur est au repos, on accède à un niveau d'être plus profond. Là, on peut apprécier un état de fraîcheur, un sentiment d'unité avec soi-même, une nouvelle forme de conscience de soi.
On va ainsi de la complexité du mental à la simplicité de l'état naturel ; on va vers de plus en plus de détente et de plus en plus de conscience.