13 décembre 2011
Cesser de s'identifier
Habituellement notre fonctionnement mental repose sur la saisie d'un "je" qui se nourrit de toutes sortes d'identifications.
Que reste-t-il si je cesse de m'identifier à mon corps comme étant moi-même et, de même, à mon nom, ma famille, mes amis, mon éducation, ma profession, ma culture, mon environnement social, mes biens, etc ? Que reste-t-il encore si je cesse de m'identifier à mes pensées, mes états d'âmes, mes émotions et sentiments, tout ce qui peut se manifester dans la conscience ? Lorsque sont tombées toutes ces saisies qui confortent le "je", il reste le fondement de l'être, ce qui en moi est immuable et simple.
Pour accéder à la compréhension que toutes les formes d'identifications sont passagères, ne sont pas vraiment moi-même, je peux m'imaginer juste avant le moment de mourir : je sais alors avec certitude que je vais quitter absolument tout ce qui a constitué ma vie et mon "je" jusqu'à présent. Tout semble alors inconsistant, illusoire puisque cela va disparaître et je commence à rechercher quelque chose de plus fondamental : le mode d'être véritable.
Au fur et à mesure que tombent les supports d'identification, la croyance en un moi solide s'affaiblit. Il ne faut pas résister à cet effacement du moi, car cela permet d'accueillir autre chose de plus vaste et plus profond : l'expérience de la simplicité. C'est un état parfaitement simple, dénué de toute identification à quoi que ce soit, à partir duquel peuvent se manifester une grande variété d'expériences issues de la sagesse.
Que reste-t-il si je cesse de m'identifier à mon corps comme étant moi-même et, de même, à mon nom, ma famille, mes amis, mon éducation, ma profession, ma culture, mon environnement social, mes biens, etc ? Que reste-t-il encore si je cesse de m'identifier à mes pensées, mes états d'âmes, mes émotions et sentiments, tout ce qui peut se manifester dans la conscience ? Lorsque sont tombées toutes ces saisies qui confortent le "je", il reste le fondement de l'être, ce qui en moi est immuable et simple.
Pour accéder à la compréhension que toutes les formes d'identifications sont passagères, ne sont pas vraiment moi-même, je peux m'imaginer juste avant le moment de mourir : je sais alors avec certitude que je vais quitter absolument tout ce qui a constitué ma vie et mon "je" jusqu'à présent. Tout semble alors inconsistant, illusoire puisque cela va disparaître et je commence à rechercher quelque chose de plus fondamental : le mode d'être véritable.
Au fur et à mesure que tombent les supports d'identification, la croyance en un moi solide s'affaiblit. Il ne faut pas résister à cet effacement du moi, car cela permet d'accueillir autre chose de plus vaste et plus profond : l'expérience de la simplicité. C'est un état parfaitement simple, dénué de toute identification à quoi que ce soit, à partir duquel peuvent se manifester une grande variété d'expériences issues de la sagesse.
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