Nettoyage de printemps
Si l'on compare notre esprit à une pièce, la nettoyer correspond à la purification spirituelle.
Vide : D'abord désencombrer la pièce afin d'avoir de l'espace pour se mouvoir librement, y voir clair et respirer un air sain. Cela équivaut à retrouver un espace intérieur vide et simple, libéré de l'agitation et de la fatigue mentales. Encore faut-il savoir se détourner de cet encombrement pour se poser en une plage de tranquillité simple, vaste et lumineuse. Par ce geste intérieur nous n'avons pas fabriqué quelque chose de nouveau qui ajoute à la complexité ; cette plage est toujours présente en nous en arrière-fond de toutes nos expériences. Ce retournement est un réflexe à acquérir.
Légèreté : Ensuite déloger les vieilles poussières enfouies que sont les habitudes fortement enracinées dont principalement les émotions chroniques et la propension à tout ramener à soi, la saisie. Cela peut paraître une tâche ardue, mais rappelons-nous leur nature absolue. Ainsi nous cessons de croire à leur lourdeur et commençons à les regarder comme les instants éphémères d'un dynamisme fluide et léger.
Harmonie : Finalement remettre de l'ordre. Le désordre, facteur de scission et de confusion mentales se reconnaît au fait de devoir se justifier souvent, mentir ou cacher des choses, tout ça pour se maintenir dans un certain confort relationnel. Si une partie inconsciente de nous-mêmes ne sait gérer ces mensonges et cachoteries, le déséquilibre s'ensuit, pouvant engendrer des symptômes physiques, nerveux ou mentaux. Donc avant d'incriminer les non-dits de nos ancêtres ou les traumatismes oubliés de la petite enfance, regardons dans notre présent s'il n'y a pas une chaise tombée qui bloque le passage, quelque chose à redresser, car l'écologie intérieure commence par l'éthique extérieure.