S'arrêter, se détendre, regarder.

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S'arrêter : habituellement on a l'impression que s'il n'y a plus l'activité mentale avec toute la variété 
de confusion que cela implique, s'il n'y a plus les hauts et les bas des émotions et les états de 
tensions, alors on ne vit plus. C'est en partie vrai, mais c'est l'ego qui ne vit plus. Penser ainsi nous 
restreint à un champ d'expériences limité car il existe bien d'autres façons d'être qui prennent leur 
essor lorsque le mental se met en sourdine. C'est pourquoi l'apaisement du mental sert de base au 
développement spirituel.


Se détendre : en même temps qu'on relâche le mental, l'ego s'efface. On lâche prise sur tout ce qui 
survient et on s'installe dans un sentiment reposant de vacances intérieures (cf. article y'a pas 
d'soucis). Au lieu de se focaliser sur les vagues des pensées, on commence à ressentir la qualité 
de l'eau, de plus en plus limpide. C'est rafraîchissant.


Regarder : on peut voir plus clairement le jeu des pensées et peu à peu découvrir le dynamisme 
non-mental de l'esprit. Un vaste horizon s'ouvre alors, une façon d'être plus vaste. Toutes sortes 
d'expériences et de connaissances peuvent apparaître, sans fin car l'esprit est très profond. On vient 
de s'ouvrir aux très vastes potentialités de la sagesse impersonnelle. Ici commence l'intuition.

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