Effort et non-effort

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Ethique : Avant d'entrer dans une recherche intérieure un être ordinaire vit sa vie au jour le jour en suivant la voie la plus facile, celle de ses tendances (habitudes). Sa conscience est dans un état d'engourdissement spirituel caractérisés par l'ignorance et ce qui en découle la confusion, l'absence de maîtrise émotionnelle et mentale. Les principes éthiques amorcent le réveil de la conscience en la stimulant par la transformation progressive des conduites extérieure et intérieure. Ce premier effort secoue la conscience de son lit d'inertie.

Asanas et Pranayamas (postures et respirations pratiquées en yoga) : Par la suite les pratiques physiques et énergétiques stabilisent dans une certaine mesure le mental fluctuant. Dans un premier temps la pratique des postures apprend à capter l'attention et la maintenir. Les pratiques respiratoires accentuent cet effort d'attention et de concentration. La conscience commence à s'unifier dans la tranquillité intérieure libre de l'agitation et de la torpeur mentale.

Retrait des sens : Avec cette faculté de concentration nouvellement acquise, on s'engage dans les pratiques méditatives. On s'abstrait des fluctuations du monde et de sa propre vie quotidienne pour se rassembler dans le paisible silence intérieur. Ce sont les pratiques du calme mental caractérisé par le retrait graduel des sens. Ceci demande un effort constant tant que le mental se conduit comme un singe fou. Cet effort diminue en intensité au fur et à mesure que le mental se calme et que l'habitude à demeurer concentré se développe.

Concentration/méditation : La conscience vigilante est capable de rester absorbée dans son énergie unifiée. L'effort est minime car il est seulement nécessaire pour entrer et sortir de méditation. Une fois entré en méditation, celle-ci se poursuit sans effort. Ce non-effort prend tout son sens lorsqu'on a parcouru le chemin d'effort précédent. Méditer d'emblée le non-effort sans cette préparation risquerait de maintenir la conscience dans l'inertie d'origine propre à l'état ordinaire.

Union/ Absorption méditative : Avec la parfaite habitude à rester concentré, la méditation devient naturelle et ne nécessite plus aucun effort. Quand ce chemin aura été parcouru en son entier (patience et longueur de temps...), on réalisera le fruit, l'accomplissement spirituel.

Dans la voie très attrayante du mahamoudra, l'état naturel, on médite comme si ce fruit était déjà obtenu. Il n'y a pas de chemin, donc pas d'effort. Cela demande une bonne dose de confiance et de certitudes sur l'esprit.

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Comments

[Dead Man]

Bonjour,



Le « Tchak-dja Tchen-po » ne peut être attrayant que pour les gogos crédules quand ont sait l'exigence de cette perspective d'esprit. La responsabilité de la mise en place d'une telle discipline demande une rigueur et une honnêteté d'être à tout épreuve, force et courage hors du commun. Quand aux écueils ils sont nombreux et redoutables, souvents sournois et inatendus ...



Dans le non temps psychologique partagé, ☼࿅࿄